13 juillet 2009
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18:08
Quand Dame Nature décide de nous étonner, elle imagine, par exemple, les joubarbes. Un petit coussin rebondi
composé de minuscules feuilles pointues impeccablement ordonnées.
Un miracle de symétrie, un bijou végétal qui ressemble au cactus mais supporte le gel, traverse la mauvaise saison toutes rondeurs dehors et ne porte pas la moindre épine. Le nom du genre, Sempervivum, signifie "toujours vivant" et laisse penser que cette originale est éternelle. Son feuillage persistant n'est sûrement pas étranger à cette croyance. Mais il a d'autres qualités, notamment la capacité de stocker l'eau. Cette caractéristique de la flore succulente explique qu'une longue période de sécheresse ne lui soit pas fatale.
Charlemagne souhaitait la voir figurer dans les jardins de son royaume. Le souverain a même
précisé qu'elle devait se trouver "sur le toit du jardinier".
Pourquoi donc ? Probablement parce que le nom latin de joubarbe, jovis barba ou "barbe de Jupiter", l'associe à la légende de ce Dieu, qui maîtrisait la foudre. Par ricochet, imaginait-on que la plante pouvait protéger une maison du tonnerre ?
En mai-juin une tige émerge. A son sommet, s'épanouissent plusieurs fleurs
étoilées aux couleurs vives. La rosette qui a fleuri se dessèche et meurt. Le jardinier aura soin de l'ôter. Sous des airs exotiques se cache donc un sujet vivace et tout à fait rustique.
Les origines montagnardes de la joubarbe la désignent pour occuper une place
de choix dans une rocaille ensoleillée en compagnie des petits sédums et des saxifrages mousse. Elle se glisse aussi sans façon en haut d'un muret, dans un escalier et pousse très bien en pot. Elle
s'adapte en effet au relief à couvrir et supporte même une plantation verticale. Une excentrique vous dis-je !
Un miracle de symétrie, un bijou végétal qui ressemble au cactus mais supporte le gel, traverse la mauvaise saison toutes rondeurs dehors et ne porte pas la moindre épine. Le nom du genre, Sempervivum, signifie "toujours vivant" et laisse penser que cette originale est éternelle. Son feuillage persistant n'est sûrement pas étranger à cette croyance. Mais il a d'autres qualités, notamment la capacité de stocker l'eau. Cette caractéristique de la flore succulente explique qu'une longue période de sécheresse ne lui soit pas fatale.
Charlemagne souhaitait la voir figurer dans les jardins de son royaume. Le souverain a même
précisé qu'elle devait se trouver "sur le toit du jardinier".Pourquoi donc ? Probablement parce que le nom latin de joubarbe, jovis barba ou "barbe de Jupiter", l'associe à la légende de ce Dieu, qui maîtrisait la foudre. Par ricochet, imaginait-on que la plante pouvait protéger une maison du tonnerre ?
En mai-juin une tige émerge. A son sommet, s'épanouissent plusieurs fleurs
étoilées aux couleurs vives. La rosette qui a fleuri se dessèche et meurt. Le jardinier aura soin de l'ôter. Sous des airs exotiques se cache donc un sujet vivace et tout à fait rustique.Les origines montagnardes de la joubarbe la désignent pour occuper une place
de choix dans une rocaille ensoleillée en compagnie des petits sédums et des saxifrages mousse. Elle se glisse aussi sans façon en haut d'un muret, dans un escalier et pousse très bien en pot. Elle
s'adapte en effet au relief à couvrir et supporte même une plantation verticale. Une excentrique vous dis-je !Partager cet article
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